Nota: Cet article est repris de l’ancien blog « En vélo à Istres et autour » où il avait été publié en février 2012 (voir ici). Il est repris car il a été cité dans un prochain « témoignage de vélotafeur » en cours de validation.
Quand on circule souvent à vélo, on se dit souvent : là ça va pas. C’est ce qu’on appelle un point noir. Ce blog en recensera un certain nombre en proposant à chaque fois une solution ou amélioration… La résolution de ces points noirs est le prix à payer pour l’augmentation de la fréquentation d’Istres en cyclistes urbains.
Istres a beaucoup de ronds-points (R-P). C’est la mode. C’est pas terrible pour les vélos en général (ni pour les piétons d’ailleurs).
Il y a beaucoup de R-P sur des rues à 4 voies. Ceux-là sont très dangereux pour les vélos, qui les évitent autant qu’ils le peuvent s’ils veulent vivre vieux. Notre meilleure proposition serait d’y mettre des ralentisseurs, mais les ralentisseurs font polémique, ou d’améliorer les itinéraires alternatifs. On y reviendra.
D’autres R-P semblent plus évidents à améliorer. Le R-P Aimé Césaire en fait tellement partie qu’il mérite de constituer notre premier point noir:
source : Google Earth (date inconnue)
Le point A est le plus dangereux : la rue n’a plus qu’une seule voie assez étroite. Si on n’est pas à l’heure de pointe (où paradoxalement c’est moins dangereux car ça bouchonne un peu), les voitures déboulent du Nord de l’Avenue Félix Gouin Nord (à 2 voies avant le RP) et sont obligée de piller car elles ne peuvent vous doubler. A noter qu’une piste cyclable commence 50 m plus loin. C’est d’ailleurs sur toute cette partie de 50m, et pas seulement la sortie de R-P, que réside le danger.
Le point B de l’autre coté n’est guère mieux : l’avenue est à 2 voies, très longue, et les voitures ne respectent guère la limite de 50 km/h. Or 50 m avant le RP la piste cyclable disparaît: le cycliste est prié de s’insérer dans le flot des voitures qui arrivent à fond derrière lui et qui finissent souvent par donner un bon coup de patin, car la encore la voies ne sont guère large et le cycliste se retrouve justement à rouler sur des racines de pins qui défoncent le bord de la chaussée.
Solution proposée: la largeur du trottoir coté A permettrait largement de faire commencer la piste cyclable dès le R-P et même, en décalant les voies, d’élargir la chaussée aussi coté B pour prolonger la piste cyclable jusqu’au R-P.
Certes il faut faire sauter (entre autre) quelques lauriers roses (coté A, juste avant le début de la piste, c’est l’endroit le plus étroit)… mais ce sont bien ceux là qui nous obligent à faire un écart dangereux quand on a oublié de les tailler…