Le conseil départemental nous a sollicités pour une campagne de sensibilisation à la pratique du vélo dans les collèges du département. Brandon, en service civique au CD, a préparé les séances, avec un diaporama de 40 min, suivi d’un petit film de 8 min sur l’histoire du vélo de 1930 à nos jours. Les 40 min restantes étaient réservées à l’échange entre les élèves et les associations.
Toutes les associations concernées ont répondu favorablement à cette initiative. La génération 2000 serait-elle celle du changement de pratique du déplacement ? CVV pour Marseille, Convibicy pour Arles, ADAVA pour Aix, APROVEL pour Salon et ACTION VELO pour Aubagne.
LVDE est intervenu dans les collèges Honoré Daumier de Martigues et Seyssaud de Saint-Chamas, en partenariat avec l’APROVEL. Un Grand merci à Anne-Marie, Patrick et Bruno, nos meilleurs ambassadeurs, et Isabelle de l’APROVEL.
Les comptes rendus des échanges avec les élèves sont intéressants à lire. Note importante : le collège de Saint-Chamas possède un parking vélo, à Martigues, rien n’est prévu pour les accueillir.
Collège Seyssaud à Saint-Chamas : Isabelle et Bruno. Brandon, en service civique, avait préparé un diaporama de 52 diapos, que nous avons eu bien du mal à passer en entier dans le temps imparti,car la participation des élèves était bien fournie ! Tant mieux. L’heure et demie se concluait par un petit film historique sur le vélo en France, et la remise d’un questionnaire, que les élèves nous rendaient pour CD 13 dans le dernier quart d’heure.
Nous avons travaillé de concert sur la base de son diaporama, en axant nos interventions (avec celles d’Isabelle de l’ APROVEL) sur l’information des risques (angles morts camions et bus, contresens, intersections,…) et des règles pour circuler en sécurité (ronds- points) et les façons de se prémunir contre le vol (type d’accroche, gravage…).
Le 13/06 avec la 6°D : 16 viennent à l’école à vélo ! Ils possèdent tous un vélo.
Certains connaissent un peu le code de la route, mais pas l’utilité du sas à vélo, ni les distances pour doubler un vélo en voiture…
Crainte N° 1 = le vol.
Le 15/06 avec la 6°A : la moitié de la classe possède un vélo. Bonnes connaissances du code de la route, mais lacunes sur les règles à vélo. La crainte N° 1 (pour les filles) = l’accident…
Le 16/06 avec la 6°B : trois viennent à l’école à vélo ! Deux élèves ne possèdent pas de vélo. Un seul élève semble avoir des connaissances sur le code de la route ! Il connaît même les sas à vélo…Crainte du vol et des accidents.
Le 19/06 avec la 6°C : 18 possèdent un vélo, mais seulement 6 viennent à l’école avec, de temps en temps ! Peu de connaissances notamment sur les différentes voies pour cycles (voies vertes, bandes cyclables, etc.). Crainte du vol et de l’accident.
En conclusion, il y a une belle demande de pistes et voies vertes (peur de l’accident, surtout avec bus à Saint-Chamas), de continuité dans les bandes cyclables existantes (elles s’arrêtent net aux intersections), et de protection contre les vols ! Notre intervention leur a fait prendre conscience de la façon de rouler à vélo dans certaines situations (ne pas zigzaguer en voie à sens unique, prendre sa place dans un rond point, prendre garde à l’angle mort des camions et bus entre autres) et de l’existence de panneaux spécifiques aux cyclistes.
Collège Honoré Daumier à Martigues Croix-Sainte. Anne-Marie et Patrick. Les deux intervention, sous la direction de Brandon, se sont déroulées comme suit : à la première question posée : « Qui possède un vélo ? » la presque totalité des élèves ont répondu par l’affirmative. À la seconde question : « Qui vient à vélo au collège ? » aucune main ne s’est levée et ce, dans les deux classes concernées.
Ensuite Brandon a présenté un diaporama abordant différents sujets : – Les différents types de vélos (vélo de route, VTT, VTC, vélo couché, vélo à assistance électrique ou VAE, BMX, tricycle, vélorail, vélo cargo, vélotaxi ) tous autorisés sur la route sauf le BMX et le vélorail.
La sécurité avec les équipements obligatoires sur le vélo (des freins en bon état de fonctionnement, huit catadioptres à divers endroits, un timbre (ou sonnette), et les équipements conseillés (rétroviseur, compteur de vitesse). Les équipements obligatoires pour le cycliste (casque pour les moins de douze ans depuis le 1er mars 2017, casque et gilet réfléchissant pour la circulation hors agglomération) et éclairage à l’avant et à l’arrière et gilet réfléchissant pour la circulation nocturne et les équipements conseillés à tout moment (casque, gilet réfléchissant et gants). Le nombre d’accidents de cyclistes dans différents pays est inversement proportionnel au nombre de pratiquants.
- Rappel de règles du code de la route applicables aux cyclistes : mêmes contraventions que pour les automobilistes, mais sans retrait de points sur le permis, interdiction de rouler sur les trottoirs sauf pour les enfants de moins de huit ans, très déconseillés sur les lignes de tramway.
- Bienfaits pour la santé avec la pratique du vélo (espérance de vie augmentée de 420 jours), pour l’environnement (moins de pollution, de bruit).
- Les équipements pour les cyclistes : pistes cyclables, bandes cyclables, parkings à vélos et leur coût nettement inférieur à celui des aménagements pour les automobiles.
- Les aménagements en ville spécifiques aux cyclistes : contresens cyclables, sas, passage au feu rouge dans certaines conditions.
Au fur et à mesure du déroulement du diaporama, des questions étaient posées aux enfants. Nous sommes intervenus à différents moments pour parler de notre pratique du vélo en ville et apporter notre témoignage sur différents points abordés.
Après ce diaporama, Brandon a présenté un film d’une durée de huit minutes sur l’historique du vélo.
Dans les années 30 le vélo a connu un grand essor et ce jusqu’à l’avènement du Front Populaire.
Après la seconde guerre mondiale, la pratique du vélo a considérablement chuté au profit de la bagnole qui est devenue le nec plus ultra des déplacements urbains et autres. Depuis 1978, un renouveau a été constaté surtout dans les villes (La Rochelle, Strasbourg) où une volonté politique s’est manifestée en faveur du vélo. Et de plus en plus de villes proposent des vélos en libre service.
À la fin de la séance qui a duré deux heures, un questionnaire a été remis aux élèves concernant leur pratique du vélo auquel ils ont répondu.
Nous avons trouvé que les élèves s’étaient bien comportés durant ces deux séances et nous espérons qu’ils en auront tiré un bénéfice auquel cas l’expérience serait à renouveler.