2020, une année de toutes les contraintes, il n’était facile pour personne d’organiser, de construire, de se projeter. Contre toute attente, le vélo a tenu la vedette, la population s’est rendu compte que c’était un moyen de déplacement individuel sécurisant, laissant à bonne distance le coronavirus. Toute la France prend sa bicyclette.
Avec du retard, les institutions aménagent alors dans l’urgence des pistes cyclables. Marseille et Aix-en-Provence sont poussées à suivre le mouvement, puis 2 semaines plus tard suppriment sans explication la majorité de ce qu’on appellera les coronapistes.
À contretemps, entre deux confinements, Martigues se met aux coronapistes. 7 km d’aménagements dont l’avenue Louis Sammut, radicalement transformée avec une piste cyclable à double sens. Ces coronapistes dureront 2 mois et demi. C’est le début d’une réflexion que nous attendions avec impatience.

2021, on met tout sur la table, Martigues est une ville encombrée, comme toutes les villes, avec la particularité de n’avoir que deux points de franchissement du canal de Caronte : le pont levant ou le viaduc autoroutier. Seul le centre ville est plat, au sud et au nord, il y a des collines qui sont toujours difficiles à franchir à vélo. Ajoutons à cela les ouvertures et les pannes du pont levant, qui paralysent tout trafic (les piétons peuvent prendre la navette maritime). En centre ville, la circulation automobile est intense. Malgré la beauté remarquable de Jonquières, l’Île et Ferrières, il n’est pas très agréable de se promener entre les ponts aux heures de pointe.
Comment procéder pour redonner une certaine sérénité aux trois quartiers du centre ville et donner la priorité aux transports en commun, aux piétons et aux cyclistes ? La municipalité donne la parole aux habitants en proposant un sondage.

Dans le même temps, la ville met en ligne les équipements cyclables réalisés, Bandes cyclables, Pistes, voies vertes et attaches vélos. Début 2021, nous pouvons affirmer que Martigues est la ville de la métropole la plus avancée en équipements pour les cyclistes. Mais il suffit d’étudier les notes du sondage « parlons vélo » de 2019 pour comprendre que toutes les villes de notre région sont en retard.
À Martigues, l’auto donnera-t-elle un peu d’espace aux vélos ? Pourrons-nous laisser nos enfants aller à l’école à pied ou à vélo ? Les habitants sont-ils prêts à troquer l’auto pour les TC ou le vélo, ou la marche pour les petits trajets ? Irons-nous à Auchan, Leroy Merlin ou Décathlon à bicyclette avec des sacoches. Les magasins du centre ville seront-ils avantagés ? Retrouverons-nous le plaisir d’acheter dans les magasins de proximité, d’y aller à pied ou à vélo sans danger ? Prendrons-nous l’habitude de nous rendre en ville en bus si nous habitons en banlieue ? Enfin, pourrons-nous poser nos vélos et les retrouver le lendemain ?
Nous vous invitons à répondre au questionnaire : il est disponible en ligne à partir du 7 janvier sur le site de la ville, rubrique en un clic, dans le magazine « Reflets »et il est également paru dans la presse.
2 modes de réponse au questionnaire possibles :
Version papier intégrée au magazine Reflets de janvier 2020. Dépôt jusqu’au 20 février.
Sur place : Boîte aux lettres hôtel de ville (porte principale), accueil hôtel de ville, accueils municipaux de proximité de Lavéra, Croix-Sainte, et Jonquières, Maison pour tous de Saint-Julien, mairie annexe de la Couronne.
Par courrier : Mairie de Martigues, service Voirie – Déplacement – Propreté Urbaine, avenue Louis Sammut 13500 Martigues. Version en ligne sur http://www.ville-martigues.fr jusqu’au 20 février.
Dans un deuxième temps, le débat sera ouvert, nous espérons que beaucoup d’entre vous participeront.
Les cyclistes, les piétons ont la parole, mais aussi les motards, les automobilistes, nous attendons avec impatience les résultats du sondage.
N’oubliez pas de répondre au sondage national des villes marchables, voir notre article et ICI