LVDE a participé à l’opération Martigues propre, orchestrée par la municipalité. Globalement, c’est 30 tonnes de déchets qui ont été ramassées par 700 bénévoles dans les jardins, le bord des rues et dans le canal.
À notre échelle, ce sont 53 sacs de 100 litres de détritus en tout genre que nous avons récoltés sans chercher, c’est vraiment plus facile à trouver que les champignons. Notre mission était de nettoyer la voie verte de Lavéra à Martigues, soit 3 km, sauf que cette voie croise quelques routes industrielles, le travail fut sans fin, tellement insurmontable. Énormément de plastiques, de canettes, mais aussi des pneus et autres pièces d’autos.
Nos moyens humains et techniques : 12 bénévoles avec chacun son vélo, 2 vélos cargos avec une remorque. Nous avons été rejoints par une dizaine d’habitants de Lavéra qui ont pris en charge les bordures de route.



Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont participé, un bon travail d’équipe. Nous avons la sensation d’une mission sans fin, nous sommes submergés de plastiques, comment faire pour arrêter cela ? Faut-il aller nettoyer toutes les semaines ? Supprimer tous les plastiques ? Enfermer les gens qui les jettent ? Ou nous habituer à ce décor ? C’est un grand sentiment d’impuissance partagé par tous les acteurs de cette journée.
Ce qui est sûr, c’est que tous ces plastiques ramassés ne disparaissent pas, ils vont en décharge, puis enfouis et toujours bien présents.

Bonjour Pascal,
comment faire pour que la pollution plastique s’arrête?
(Oui les canettes me dérangent moins, c’est de l’alu — est-ce grave docteur?)
Il y a encore une source énorme de confusion dans les discours entre ce qui est « à recycler », ce qui est réellement recyclable, et ce qui est finalement recyclé. La quantité estampillée comme étant « à recycler » est supérieure à ce qui est réellement recyclable, qui elle-même est supérieure à la quantité réellement recyclée. Les producteurs de la pollution plastique nous vendent des bouteilles d’eau, de soda, de lait etc. où c’est marqué « à recycler », et par là ils nous vendent aussi une quantité non -négligeable de bonne conscience. Or, avec ces bouteilles — et à supposer qu’elles sont bien triées et posées au point de recyclage — on ne peut pas refaire des nouvelles bouteilles; on fait des choses moins intéressants comme des sacs poubelles… A chaque cycle d’usage du plastique, le produit est de moins en moins « recyclable » et à la fin c’est quand même juste de la pollution. Par exemple des micro-plastiques que nous et nos descendants porterons dans nos corps, ou au mieux des détritus que nous ramasserons sur les plages et nos bords de route sans trop savoir quoi en faire.
Donc oui, je pense qu’il faut interdire les plastiques. Un petit RIC pour quelqu’un?