Chaque samedi du mois de février, nous avons organisé des vélorutions autour de Martigues. Elles ont fait l’objet de belles promenades autour de la ville. Bien que la circulation soit intense, les participants se sentent plus en sécurité en circulant en groupe, plus de visibilité, les véhicules, dans leur grande majorité, ralentissent lorsqu’ils nous aperçoivent
* Pour l’aménagement du boulevard maritime entre Martigues et Port-de-Bouc
* Pour l’aménagement du pont levant
* Pour le respect des cyclistes en pérennisant la signalisation qui leur est dédiée
Nous avons mobilisé une centaine de personnes sur nos 4 manifestations, C’est le nombre de participants que nous aurions espéré sur chacune d’elles, pour espérer avoir plus d’impact, nous avons fait avec nos moyens de communication et nous remercions tou·te·s les participant·e·s de s’être engagé·e·s à nos cotés.
1ère et 2ème vélorution. L’aménagement du boulevard Maritime que nous revendiquons depuis 10 ans.

Il s’agit tout simplement de bâtir des voies vertes de chaque coté du boulevard, la place ne manque pas. Le projet est justifié par la proximité des 2 villes de Martigues et Port-de-Bouc (5km), par l’intensification de l’habitat en limite des 2 villes, par le bassin d’emploi assez important, dont le pôle cinéma.
Voir le reportage de MARITIMATV à 7 minutes 15 secondes :
Cette route est gérée par le GPMM (Grand Port Maritime Marseille), organisme puissant avec lequel il est très difficile d’entrer en contact, qui donne la priorité aux transports maritimes, mais est aussi gestionnaire de la majeure partie du littoral et de toutes les routes de la ZIP (zone industrialoportuaire).
Nous avons remis un courrier à la mairie de Port-de-Bouc pour qu’elle nous aide à mobiliser le GPMM pour la réalisation d’un aménagement cycliste..















3ème vélorution pour un pont levant aménagé pour les piétons et les cyclistes
Tous les participants ont marqué un arrêt d’une vingtaine de minutes au sommet du pont levant pour interpeller de nouveau le GPMM, gestionnaire du pont construit en 1960, dont les voies de circulation n’ont pas évolué depuis sa construction.
Notre proposition : récupérer les trottoirs actuels pour les transformer en pistes cyclables et réaliser 2 passerelles piétonnes en encorbellement. En septembre 2022, nous avons envoyé un courrier au GPMM pour expliquer en détail nos propositions, mais il est resté sans réponse.
Nous avons remis un courrier à destination du maire de Martigues pour qu’il interpelle une fois de plus la direction du GPMM pour qu’une étude soit réalisée.
Le reportage de MARITIMATV:






Nous avons posé symboliquement un panneau M12 (cyclistes vous pouvez passez au rouge) sur un feu boulevard Émile Zola, cela nous a semblé opportun de sensibiliser la mairie sur l’utilité de ce panneau.
D’une part donner la possibilité aux cyclistes de franchir un feu rouge si la sécurité le permet et donc de permettre au vélo d’être plus rapide, et d’envoyer un signal aux motorisés : attention, il y a des cyclistes en ville et ça va plus vite que l’auto.



4ème vélorution, signalisation d’un itinéraire sécurisé pour les vélos
Il pleuviotait ce samedi matin, nous étions cependant une quinzaine pour nous attaquer à cette randonnée qui nous a menés jusqu’au pied du col de la Gatasse.
Nous avons installé 2 panneaux de conseil d’itinéraire pour les cyclistes, rappelons que ces panneaux existaient et qu’ils ont été enlevés (pour des raisons indéterminées) il y a plus de 2 ans.
Malgré nos demandes de remettre un panneau, rien n’a été fait
Nous avions constaté que les cyclistes ne connaissant pas notre belle région s’attaquaient à la Gatasse par la route principale, très dangereuse, alors que l’ancienne route est bien plus tranquille et agréable.
Nous avons remédié au problème en installant 2 panneaux, fabriqués par nos soins pour conseiller de monter par cette route.
Une belle randonnée de 25km au maximum en zone protégée pour conclure ce mois de février engagé.





Quelques articles de presse, nous remercions MaritimaTV, La Provence et La Marseillaise pour l’aide à la médiatisation de ces évènements.



Et après ?
Nous allons rencontrer notre député Pierre Dharreville pour lui expliquer notre démarche et lui demander conseil. Au cas où le GPMM ne donnerait aucune suite, nous interpellerons le ministre des transports sur le sujet, affaire à suivre.